Les capacités du petit stylo

Monotonie ?

Hey. Je me présente de suite :

Salut ! J’aime bien les stylos ........Succinct pour une présentation n’est-ce pas ? Mais soyons originaux, devenons marginaux ! Oui à la révolution ! Oui à la manifestation !! !

..... (commençons, un peu de sérieux, voyons !)

La vie n’est-elle qu’un tas de monotonie, comparable à un tas de sable ou bien un tas de poussière qui s’éparpillerait à chaque levée du vent encore et encore ? Pas vraiment. Enfin, si, peut-être, je n’ai pas vécu assez longtemps pour affirmer ma pensée. Mais...quels étaient ces sourires ? Ses sourires, même.
La pluie tombait. Pas si fort mais assez pour inonder les verres de mes lunettes. Quel malchance, m’étais-je dit sur le moment. Alors que j’arrivais sur le quai du métro, celui-ci venait de partir. La malédiction continuait-elle ?
Je jetai des regards sur le tableau d’affichage. 3 minutes. 2 minutes. 1 minute..."Enfin, le métro n’allait pas tarder."
A ce moment-là, il descendit les escaliers, marcha dans ma direction et me sourit. Un sourire qui mériterait la fameuse question : "Pourquoi tu souris ?". Peut-être était-ce un simple sourire. Un sourire que l’on donne parce qu’on est heureux de voir la personne en question...je divague peut-être mais ça me faisait plaisir de voir le sourire de sa part. Lui qui ne souriait jamais pour rien.
Si le métro m’aurait attendu, si j’avais couru assez vite, s’il n’aurait pas plu, l’aurais-je vu de cette manière ? Peut-être pas…

Après cela, j’ai regardé à nouveau le tableau d’affichage. Je pourrais dire qu’étrangement, le temps s’est arrêté durant ce sourire. Mais non. La vie a continué son cours. Le métro est arrivé. Il est parti de son côté. Moi du mien.

Donc en fin de compte, peut-être bien que même si le soleil n’est pas là, les grains de sables ne se sont pas envolés et ils sont toujours là, présents.

Et je me suis plongée dans l’histoire passionnante de Camille Fauque, de Franck Lestaffier et de Philibert (son nom est assez compliqué...) Ensemble c’est tout, Anna Gavalda. Je pensais ne pas aimer ce livre. Mais l’écriture m’a plu tout de suite. Non plus encore que la façon d’écrire, ce qui me plait dans ce roman c’est la façon qu’a l’auteur de nous plonger dans ces vies si différentes l’une de l’autre et pourtant si passionnantes… En 20 minutes de route, je n’ai levé la tête qu’une fois et ce n’était que pour regarder le panini qui me semblait délicieux de la femme qui était assise en face de moi..."On ne regarde pas les gens manger, me direz-vous". Mais mon estomac ne vous écoutait pas à ce moment-là et n’avait rien mangé depuis le petit-déjeuner. J’ai vite fait de baisser les yeux vers mon livre pour m’y replonger.
Malheureusement, 7 ou 8 stations plus tard, j’étais arrivée.

Ce n’était qu’une journée que j’ai passée là. Une demi-journée même en compagnie de mes camarades. Mais pourtant, elle était spéciale. "Normale, me corrigerez-vous, on voit un sourire tous les jours quand on le veut." Eh bien, non, si on considère que chaque journée est spéciale, les jours ne deviendront pas normaux, ils seront tous spéciaux…

Voilà ce que peut écrire une fille qui n’a pas la force d’écrire autant avec son petit stylo mais qui pourtant l’adore son petit stylo…

P.S : Musique du jour : http://www.deezer.com/track/2961527