Les capacités du petit stylo https://petitstylo.journalintime.com/ Que peut donc faire un stylo ? Tourner autour du pouce, dessiner, manquer d'encre et tant d'autres choses...Eh bien, moi, avec j'écris... fr 2010-01-29T08:03:00+01:00 https://petitstylo.journalintime.com/2010/01/29-une-bulle La marionnette dans une bulle Il m'a emmenée vers un endroit qui m'était inconnu. Tout autour de moi, je ne reconnaissais rien. C'était la première fois que j'entrais ici. Tout n'était que brouillard et bruit de fond. Des voix que je connaissais à peine ou que je n'avais pas pris la peine d'écouter. Après avoir regardé autour de moi, je l'ai cherché des yeux. En vain. Il avait disparu. En face de moi, il n'y avait qu'une chose. Une bulle. Une énorme bulle. Elle me paraissait si confortable. De là où j'étais, je me sentais si vulnérable. Il me fallait une protection. Quelque chose qui pourrait m'aider. J'ai Il m’a emmenée vers un endroit qui m’était inconnu. Tout autour de moi, je ne reconnaissais rien. C’était la première fois que j’entrais ici. Tout n’était que brouillard et bruit de fond. Des voix que je connaissais à peine ou que je n’avais pas pris la peine d’écouter. Après avoir regardé autour de moi, je l’ai cherché des yeux. En vain. Il avait disparu. En face de moi, il n’y avait qu’une chose. Une bulle. Une énorme bulle. Elle me paraissait si confortable.

De là où j’étais, je me sentais si vulnérable. Il me fallait une protection. Quelque chose qui pourrait m’aider. J’ai passé une main dans cette bulle, un pied et puis sans vraiment que je m’en rende compte tout mon corps. Je me suis assise.

Ici, le calme est présent. J’entends toujours des voix légèrement familières mais quoiqu’elles disent, elles ne pourront pas m’atteindre. J’ai appris à me déplacer avec cette bulle. Je ris avec certaines ombres qui me semblaient plus familières que d’autres. Mais je réalise que je n’ai pas le moindre impact de là où je suis. Je ne peux plus toucher le monde réel.

Etais-je aussi invisible auparavant ? N’étais-je qu’un sourire ? Etais-je déjà venue dans cette bulle ? Est-ce le monde réel que j’observe ? M’étais-je autant voilée la réalité ? Je ne parviens pas à répondre à ces questions. A moins que la réponse positive ne m’effraie plus qu’autre chose.

Il y a beaucoup de personnes également dans cette bulle. Je ne les vois pas. Je ne les connais pas. Mais je sais qu’il y en a qui vivent la même chose que moi. De là où je suis maintenant, je me sens forte. Je me sens capable de tout. Je n’ai pas à affronter de front la réalité pour l’instant. Je l’effleure. Je la frôle. Rien de plus. Je n’ai pas envie de m’y mettre totalement.

Ce que j’étais auparavant et ce que je suis maintenant...Cela n’a pas vraiment d’importance. Je suis à l’aise dans ma bulle. Loin des moqueries. Loin du stress. Plus rien ne m’importe. Toutes les choses qui me concernent sont à peine effleurées par mon doigt.

Je suis consciente que je vivrais difficilement le jour où je devrais quitter ma bulle. Cette grande bulle rose qui me protège du monde extérieur. Mais ce n’est plus une carapace. Elle ne se détruit pas à coup de marteau. Il suffit de souffler ou de poser son doigt dessus. Mais après ? Une carapace, cela se reconstruit. Mais est-ce qu’une bulle, cela se crée à nouveau ?

]]>
2010-01-29T08:03:00+01:00
https://petitstylo.journalintime.com/2009/12/30-une-marionnette-accrochee-a-son Une marionnette accrochée à son fil Un brouillard se lève. Je suis telle une marionnette, avançant sur un fil que je ne vois même pas. La marionnette cligne des yeux et fait un pas. Mais elle se sent malheureuse à son seul état de poupée. Alors elle désire penser. Elle désire aimer. Elle désire vivre. Elle s'arrête, pose deux doigts sur son cou et sent les battements d'un cœur. Son cœur. Se pourrait-il que ce soit le sien ? Elle sourit et reprend sa marche, les bras tendus sur les côtés : elle a tellement peur de tomber. Combien de fois s'est-elle accrochée à ce fil, le vide en-dessous de ses pieds ? Combien Un brouillard se lève. Je suis telle une marionnette, avançant sur un fil que je ne vois même pas. La marionnette cligne des yeux et fait un pas. Mais elle se sent malheureuse à son seul état de poupée. Alors elle désire penser. Elle désire aimer. Elle désire vivre. Elle s’arrête, pose deux doigts sur son cou et sent les battements d’un cœur. Son cœur.

Se pourrait-il que ce soit le sien ? Elle sourit et reprend sa marche, les bras tendus sur les côtés : elle a tellement peur de tomber.
Combien de fois s’est-elle accrochée à ce fil, le vide en-dessous de ses pieds ? Combien de fois a-t-elle attendu qu’une force en elle pointe le bout de son nez afin qu’elle puisse remonter ?

Soudain, elle sent quelque chose. Quelqu’un qui lui prend un doigt. Une voix murmure à son oreille Tu tomberas, comme tu es déjà tombée. Elle refuse de l’entendre et continue d’avancer, une once d’elle-même toujours en contact avec cette main.

Peut-elle vraiment aimer et se sentir aimée ? Tout cela est tellement nouveau pour elle. Alors elle accélère le pas, tout en ayant conscience qu’elle n’est pas habituée à ce rythme. En bas, on la regarde, étonnés. Qui l’aurait cru qu’elle accélèrerait ? Personne, même pas elle.

Elle veut ralentir, elle se sent tomber. Comme avant. Le déséquilibre si familier revient. Elle ne sourit plus mais elle ne veut pas abandonner. Ce n’est qu’une main que son doigt touche. Si douce et pourtant si loin d’elle. Elle voudrait que cette main avance vers elle, lui montre ce qu’il y a après.

Et puis, cela se passe comme elle le désirait. La main prend la sienne. Et c’est main dans la main qu’elle peut voir un être dont elle n’aurait jamais perçu l’existence. Quelqu’un qu’elle peut aimer. Quelqu’un qui l’aime. Petit à petit, elle reprend son équilibre. Petit à petit, elle sourit et accélère à nouveau.

Elle voudrait garder cet équilibre pour toujours. Mais elle a toujours été maladroite. La chute est si proche. De plus, son rythme n’a jamais été très rapide. Elle sait qu’elle ne pourra tenir très longtemps mais elle tient, tout en sachant que la chute ne sera que plus violente si elle continue comme cela. Bientôt, elle ralentira à nouveau. Elle le devra. Mais ralentir jusqu’à s’arrêter ? Non, jamais car elle pense qu’il ne s’arrêtera pas pour l’attendre.

Et après ? Elle ne sait pas. Elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Alors elle imagine un avenir heureux, un fil qui s’élargit et lui, toujours à ses côtés. Elle pense, elle rêve à un futur merveilleux. Elle regarde le monde qui l’entoure, sans jamais s’arrêter d’avancer. Tout n’est pas beau. Tout n’est pas merveilleux. Les rêves ne sont apparemment pas la réalité. Mais elle aime croire au contraire. Elle aime penser que les rêves peuvent devenir réels et que plus tard, elle puisse sourire pour toujours.

]]>
2009-12-30T21:31:00+01:00
https://petitstylo.journalintime.com/2009/12/26-leviter-au-gre-du-vent Léviter au gré du vent Tout recommencer. Réécrire ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Que faire ? Aucune idée. Mais si, bien sur que je sais... Tout ce que je sais, c'est que je l'aime. Du plus profond de mon coeur. Du plus profond de mon âme. Je ne veux qu'une chose. Que le conte de fées ne s'arrête pas. Que l'on ne voit pas la fin du livre. Et après ? Aucune idée. Si. Quand je regarde au plus profond de moi-même, je vois quand même quelque chose. C'est flou. Mais c'est mieux que rien. Je veux un avenir. Quelque chose qui ait une forme. Un dessin qui prenne vie. Avec lui. Je veux le rendre heureux. Tout recommencer. Réécrire ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Que faire ? Aucune idée. Mais si, bien sur que je sais…

Tout ce que je sais, c’est que je l’aime. Du plus profond de mon coeur. Du plus profond de mon âme. Je ne veux qu’une chose. Que le conte de fées ne s’arrête pas. Que l’on ne voit pas la fin du livre.

Et après ? Aucune idée. Si. Quand je regarde au plus profond de moi-même, je vois quand même quelque chose. C’est flou. Mais c’est mieux que rien. Je veux un avenir. Quelque chose qui ait une forme. Un dessin qui prenne vie. Avec lui. Je veux le rendre heureux. Lui et lui seul.

Je veux tout oublier. J’implose. Je n’ai aucune envie d’exploser. Cela fait trop mal. Imploser, c’est tellement mieux. Je veux changer, piétiner la Moi qui se laissait faire. Je veux regarder l’avenir en face. Attends moi, Futur car je viens te chercher. Chut. Comment ça "chut" ? Je ne veux plus me taire. Cela me faisait tellement mal de me taire.

Je gardais tout en moi jusqu’à imploser. Ou exploser. Ou les deux à la fois. Ensuite, j’essayais de tout recoudre pour que cela aille mieux.

L’ancienne Moi...c’est moi en différent. Tout est nouveau. J’hésite dans ce nouveau monde. Alors je lui tends la main, il me la prend et j’essaie d’avancer. Tout doucement mais j’y arriverais. Nous y arriverons.

Alors, que se passe-t-il ensuite ? Le mur est-il droit devant moi ? Je cours trop vite. S’il y a un mur, je ne me relèverais pas. Mais et s’il n’y en avait pas ? Et si le chemin était dégagé ? Je veux y croire. J’y crois.

Tant de "je". Ce n’est pas moi. Avant, il n’y avait pas de "je". Avant, il y avait "il", "elle", "eux". Avant, mes larmes coulaient quand une barrière apparaissait sur mon chemin. "C’est de ma faute, je ne l’ai pas vu." Je ne me dis plus cela. Je n’ai pas vu la barrière. Et alors ? Je devais me relever et la contourner de toute façon. Maintenant, il y a "il", "elle", "eux" et "moi". Trois lettres qui me permettent de vivre, de savoir que j’existe vraiment.

Depuis quand est-ce je parle de moi, d’ailleurs ? Depuis...3 mois. 3 mois que j’avance en souriant. 3 mois que je vis réellement. Et à peine quelques jours que j’ai conscience de la chance que j’ai.

La montagne est encore haute. Je n’en vois même pas le sommet. Je n’ai pas de corde dans mes mains, ni de filets en bas. Peu importe.

Lorsque je ferme mes yeux, je le vois me sourire. Me pousser à affronter cette vie. Ne plus reculer. J’aimerais tellement me le dire. Le croire de toute mon âme. Mais j’ai peur de tomber, de ne pas pouvoir me relever. Il resterait en haut. Et je serais en bas. Mais je m’efforce de ne pas penser à cela. Je tire ma révérence au passé.

Cependant, il est toujours derrière moi, ce passé. Toujours à désirer que je me retourne, que je recule et que je trébuche. Alors, je marche la tête haute et souris. Au présent et à tout ce qu’il contient de beau. Au futur et à tout ce qu’il me montre.

Et après ? Je tombe et je me relève difficilement, comme avant ? Non. Je ne tombe pas. Je n’ai plus aucune raison de tomber. Je vois devant moi. Certes, pas très loin mais je vois mieux qu’auparavant. J’avance avec lui, vers lui.

Mon plus grand souhait ? Le rendre heureux. Pour toujours. La petite princesse a-t-elle rencontré son prince charmant ou est-elle en train de rêver ? Les deux. Ce n’est pas l’avenir que je regarde. Ce sont des rêves. Mes rêves. Ses rêves qui se mêlent aux miens. Nos rêves. Et qui a dit qu’il ne fallait pas croire en ses rêves ?

]]>
2009-12-26T11:49:32+01:00
https://petitstylo.journalintime.com/2009/05/07-je-ne-sais-pas Je ne sais pas Je suis perdue. Il m'a invitée. Encore...Le petit diable dit "oui" tout de suite. Le petit ange dit à contre-coeur"non, je dois travailler ce week-end..." C'est le petit ange qui a été entendu. - Je te rappellerai pendant le week-end, a-t-il dit. J'acquiesce. Je raccroche. Et là, on me dit que ce n'est pas possible. J'hoche la tête. Je ne dis rien. Que pourrais-je dire d'autre ? Je me sens enfermée. Enfermée dans ma bulle. Je veux sortir de là. J'ai déjà détruit une barrière. Devant moi s'en dresse une autre ? Combien ? Je ne sais pas. Je ne sens plus la force d'imploser Je suis perdue.

Il m’a invitée. Encore...Le petit diable dit "oui" tout de suite. Le petit ange dit à contre-coeur"non, je dois travailler ce week-end..." C’est le petit ange qui a été entendu.
- Je te rappellerai pendant le week-end, a-t-il dit.
J’acquiesce. Je raccroche. Et là, on me dit que ce n’est pas possible. J’hoche la tête. Je ne dis rien. Que pourrais-je dire d’autre ?


Je me sens enfermée. Enfermée dans ma bulle. Je veux sortir de là. J’ai déjà détruit une barrière. Devant moi s’en dresse une autre ? Combien ? Je ne sais pas.
Je ne sens plus la force d’imploser à nouveau. Je me bats à l’aide de mon sourire. Est-ce suffisant ? Il semble que non. Il semble que je dois ouvrir la bouche, parler, argumenter pour me battre. C’est trop. Beaucoup trop.

Je dois rester forte. Je ne dois pas montrer des signes de faiblesse. Car je n’en montre jamais. Ou presque. Je dois me relever à chaque fois que je tombe. Toujours. Tout de suite. Et quand je ne me relève pas, on se demande ce que j’ai. Suis-je normale ? Pas vraiment ce jour-là. On accuse mon ange. Mais non ! Ce n’est pas lui. C’est moi ! Je n’ai juste pas eu le temps de me reposer depuis ma dernière bataille contre ma carapace…

Tout change. Trop vite pour certains, trop lentement pour moi. Je vais trop vite. Je vis trop vite. Mon ange me conduit à mon rythme (cf Un ange ?). Mais quand on me freine, quand mon ange doit me tirer pour que j’avance, ça fait mal.

Je ne sais plus pleurer. Je n’ai pas envie de pleurer. Mais qu’est-ce que tu veux à la fin ? Je veux vivre. Voila ce que je veux. Vivre à mon rythme, ne pas sentir cette boule dans ma gorge. Ressentir à nouveau ce sentiment de liberté. Je l’ai ressenti il y a à peine quelques jours et pourtant j’ai l’impression que cela fait une éternité…

Je dois lui parler. Tout lui expliquer. S’il comprend, je me sentirai peut-être plus libérée. Sinon, qu’adviendra-t-il de moi ? Une autre protection se construira sur ma carapace ? Je dois continuer à espérer, à positiver. Je dois continuer à détruire toutes ses barrières qui m’empêchent de vivre pleinement.

Sinon, tout sera perdu : les barrières de fer se construiront autour de moi, détruisant la bulle ronde et fragile. Je n’aurai plus qu’à attendre qu’elles rouillent et moi avec.

PS : Musique du jour http://www.youtube.com/watch?v=NG2zyeVRcbs (même si Miley Cyrus n’est pas LA chanteuse du siècle, je trouve que cette chanson va parfaitement avec ce que je vis en ce moment).

]]>
2009-05-07T14:22:00+02:00
https://petitstylo.journalintime.com/2009/04/18-un-ange Un ange ? On décrit souvent les anges comme des jeunes filles ou tout simplement nos mères qui sont présentes tout le temps et qui nous protègent selon ce qui nous arrive...Mais est-il possible que ce soit tout simplement différent ? Que ce soit juste quelqu'un de notre connaissance ? Lui est l'ange gardien. Mon ange gardien ? Peut-être bien. Ce n'est pas seulement parce qu'il est là. A mes côtés. Si, c'est un fait. Il est toujours présent à mes côtés mais ses regards, ses paroles me protègent. Comme si, étant à ses côtés, il ne pouvait rien m'arriver de mal. Comme si la fatigue, On décrit souvent les anges comme des jeunes filles ou tout simplement nos mères qui sont présentes tout le temps et qui nous protègent selon ce qui nous arrive...Mais est-il possible que ce soit tout simplement différent ? Que ce soit juste quelqu’un de notre connaissance ?

Lui est l’ange gardien. Mon ange gardien ? Peut-être bien.
Ce n’est pas seulement parce qu’il est là. A mes côtés. Si, c’est un fait. Il est toujours présent à mes côtés mais ses regards, ses paroles me protègent. Comme si, étant à ses côtés, il ne pouvait rien m’arriver de mal. Comme si la fatigue, la maladie, la guerre et tous les autres malheurs du monde n’existaient pas lorsqu’il est là.
Comme si rien d’autre que lui n’existait. Comme s’il me comprenait uniquement à l’aide de son regard.
A ses côtes, je n’ai peur de rien. Je suis protégée de tout, invincible...Il est mon bouclier.

Et à chaque fois que je lui parle, lui demander s’il comprend me parait stupide.... Je parle vite. Trop vite. Tout simplement car je vis rapidement. Trop rapidement. Et lui, il me rattrape, me ramène en arrière, me console grâce à son regard et à ses mots quand je finis par me cogner la tête contre le mur que je n’ai pas vu.
Avec lui, j’irais n’importe ou : je pourrais me mettre à courir dans un grand champ sans qu’il n’y ait personne aux alentours. Si, seulement une personne. Lui.

Que m’arrive-t-il ? Devient-il une drogue ? Devient-il le pansement après une blessure ? Je ne sais pas. Je ne pense pas. Ou tout simplement je ne veux pas. Je voudrais simplement qu’il reste mon bouclier ou tout simplement l’ange gardien, cet ami si spécial dont j’ai besoin en ce moment.

Musique du jour : http://www.youtube.com/watch?v=y_2HWsZP1Pk

]]>
2009-04-18T22:26:00+02:00
https://petitstylo.journalintime.com/2009/04/10-zut Zut. Je me sens enfin bien. Non pas totalement, certes. Mais je sais que ça va aller. Je ne veux plus voir à dix centimètres en face de moi. Je veux voir à quinze mètres, cent ou plus. A mort les discours sur l'adoration du présent et du "Gloire au Au-jour-le-jour" ! Ouais, vivons au présent et acceptons avec dureté les éléments de la vie... Une catastrophe arrive. Boum, ce n'est que ça, ça va passer. Et puis une deuxième arrive. Ce n'est rien. Et quand la troisième arrive, l'esprit ne peut plus supporter cela. Il implose. Non. Il explose intérieurement. Alors à ce moment-là, on Je me sens enfin bien. Non pas totalement, certes. Mais je sais que ça va aller. Je ne veux plus voir à dix centimètres en face de moi. Je veux voir à quinze mètres, cent ou plus. A mort les discours sur l’adoration du présent et du "Gloire au Au-jour-le-jour" ! Ouais, vivons au présent et acceptons avec dureté les éléments de la vie… Une catastrophe arrive. Boum, ce n’est que ça, ça va passer. Et puis une deuxième arrive. Ce n’est rien. Et quand la troisième arrive, l’esprit ne peut plus supporter cela. Il implose. Non. Il explose intérieurement. Alors à ce moment-là, on ne voit plus de futur possible. On se dit que la vie n’est qu’un tas d’ordures ou tout simplement que les grains de sable se sont envolés.

Je ne peux plus accepter cela. J’ai certes un objectif mais si je ne regarde que le présent, je ne peux pas m’y accrocher totalement. Je ne sais pas de quoi sera fait demain ni après-demain mais tant pis. Je ne vivrais pas sur un présent basé sur le futur, ni sur le passé d’ailleurs. Mais je ne vivrais pas non plus sur un présent où tout futur est impossible et où demain sera peut-être ma fin.
Peut-être que ce soir, la foudre s’abattra sur ma maison et je ne serais plus là demain. Mais tant pis. J’aurai quand même essayé d’atteindre mes objectifs. J’aurai regardé droit devant.

Je pense que je me suis cachée ce que je ressentais. Et ce, depuis des années. J’ai toujours penser que je devais être forte, que les autres n’avaient rien à faire de mes problèmes...Peut-être que oui. Peut-être que j’avais raison. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.

L’explosion de l’esprit m’a quand même permis de me relâcher un petit peu. De comprendre que je n’étais pas du tout seule. Deux personnes dans ce monde de fous ont osé affronté la barrière qui sépare les normaux et la fille qui fait sa crise. L’un a pris le relais de l’autre. Mais je ne saurai comment les remercier. Un jour, je saurai. Peut-être. Je l’espère.

Ce n’est que le résumé de ce que j’ai vécu en moins d’une heure. Une dizaine de minutes tout au plus. Et pourtant, le soleil était présent....

P.s : Musique du jour : http://www.deezer.com/track/1236325

]]>
2009-04-10T17:33:00+02:00
https://petitstylo.journalintime.com/2009/04/08-monotonie Monotonie ? Hey. Je me présente de suite : Salut ! J'aime bien les stylos ........Succinct pour une présentation n'est-ce pas ? Mais soyons originaux, devenons marginaux ! Oui à la révolution ! Oui à la manifestation !!! ..... (commençons, un peu de sérieux, voyons !) La vie n'est-elle qu'un tas de monotonie, comparable à un tas de sable ou bien un tas de poussière qui s'éparpillerait à chaque levée du vent encore et encore ? Pas vraiment. Enfin, si, peut-être, je n'ai pas vécu assez longtemps pour affirmer ma pensée. Mais...quels étaient ces sourires ? Ses sourires, même. La Hey. Je me présente de suite :

Salut ! J’aime bien les stylos ........Succinct pour une présentation n’est-ce pas ? Mais soyons originaux, devenons marginaux ! Oui à la révolution ! Oui à la manifestation !! !

..... (commençons, un peu de sérieux, voyons !)

La vie n’est-elle qu’un tas de monotonie, comparable à un tas de sable ou bien un tas de poussière qui s’éparpillerait à chaque levée du vent encore et encore ? Pas vraiment. Enfin, si, peut-être, je n’ai pas vécu assez longtemps pour affirmer ma pensée. Mais...quels étaient ces sourires ? Ses sourires, même.
La pluie tombait. Pas si fort mais assez pour inonder les verres de mes lunettes. Quel malchance, m’étais-je dit sur le moment. Alors que j’arrivais sur le quai du métro, celui-ci venait de partir. La malédiction continuait-elle ?
Je jetai des regards sur le tableau d’affichage. 3 minutes. 2 minutes. 1 minute..."Enfin, le métro n’allait pas tarder."
A ce moment-là, il descendit les escaliers, marcha dans ma direction et me sourit. Un sourire qui mériterait la fameuse question : "Pourquoi tu souris ?". Peut-être était-ce un simple sourire. Un sourire que l’on donne parce qu’on est heureux de voir la personne en question...je divague peut-être mais ça me faisait plaisir de voir le sourire de sa part. Lui qui ne souriait jamais pour rien.
Si le métro m’aurait attendu, si j’avais couru assez vite, s’il n’aurait pas plu, l’aurais-je vu de cette manière ? Peut-être pas…

Après cela, j’ai regardé à nouveau le tableau d’affichage. Je pourrais dire qu’étrangement, le temps s’est arrêté durant ce sourire. Mais non. La vie a continué son cours. Le métro est arrivé. Il est parti de son côté. Moi du mien.

Donc en fin de compte, peut-être bien que même si le soleil n’est pas là, les grains de sables ne se sont pas envolés et ils sont toujours là, présents.

Et je me suis plongée dans l’histoire passionnante de Camille Fauque, de Franck Lestaffier et de Philibert (son nom est assez compliqué...) Ensemble c’est tout, Anna Gavalda. Je pensais ne pas aimer ce livre. Mais l’écriture m’a plu tout de suite. Non plus encore que la façon d’écrire, ce qui me plait dans ce roman c’est la façon qu’a l’auteur de nous plonger dans ces vies si différentes l’une de l’autre et pourtant si passionnantes… En 20 minutes de route, je n’ai levé la tête qu’une fois et ce n’était que pour regarder le panini qui me semblait délicieux de la femme qui était assise en face de moi..."On ne regarde pas les gens manger, me direz-vous". Mais mon estomac ne vous écoutait pas à ce moment-là et n’avait rien mangé depuis le petit-déjeuner. J’ai vite fait de baisser les yeux vers mon livre pour m’y replonger.
Malheureusement, 7 ou 8 stations plus tard, j’étais arrivée.

Ce n’était qu’une journée que j’ai passée là. Une demi-journée même en compagnie de mes camarades. Mais pourtant, elle était spéciale. "Normale, me corrigerez-vous, on voit un sourire tous les jours quand on le veut." Eh bien, non, si on considère que chaque journée est spéciale, les jours ne deviendront pas normaux, ils seront tous spéciaux…

Voilà ce que peut écrire une fille qui n’a pas la force d’écrire autant avec son petit stylo mais qui pourtant l’adore son petit stylo…

P.S : Musique du jour : http://www.deezer.com/track/2961527

]]>
2009-04-08T15:21:00+02:00